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L'Esprit des Vents

by Aorlhac

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grahamy
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grahamy Definitely solid stuff, but a little too unvaryingly melodic for its own good. After a while it all tends to blend together, and the handful of more dissonant riffs really stand out despite not being super special. Best to listen to the individual songs, which for the record are all pretty sweet.
William Knight
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William Knight Things France is good at:
-Food
-Wine
-Brandy
-Black Metal

Pairs well with Armagnac and misanthropy.
AASKE
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AASKE A must have that confirms that French Black Metal is among the leading the front in Europe. Tous les Français devraient le posséder pour se dire amateur de BM.
FallenAngel
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FallenAngel Even though I have low cashflow now it makes perfect sense to buy this.
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1.
Aldérica 04:49
Aldérica, Envahissant le royaume et assiégeant la cité Les sarrasins essayèrent de piller ta terre Mais poussée par un élan patriotique Et galvanisée par les tiens, tu as tenu tête Symbole de l'éternel combat D'un peuple pour sa terre natale Mais les maures assaillants, têtus malfaisants Trouvèrent et entassèrent du bois volé Pour mettre feu aux portes du village Tes défenseurs furent vite dépassés Par une armée numériquement supérieure Profitant d’une accalmie, tu partis te cloîtrer Avec femmes et enfants, en la chapelle au sommet du pays Le chef des sarrasins, violant le droit d'asile Pénètre le saint édifice Il tenta de t'arracher un répugnant baiser Ignorant alors le respect qui t'était dû La honte et le déshonneur t'ont alors submergée Défendant ta vertu avec courage Dans un élan de fierté tu l'as repoussé L'envoyant violemment sur une épée de sa propre garde De ton acte glorieux tu paieras la prouesse Car les ennemis de vingt coups de lance Transpercèrent ta douce peau Mais le sang déversé Aura fait pousser un magnifique genévrier Symbole de l'espoir qui dans le feu et les ruines Voit ton peuple relever la tête
2.
Alors que les exactions interminables détruisent les alentours Souffle le vent de la Guerre de cent ans au cœur du Royaume de France Les dynasties se disputent la dominance, amenant la débâcle et les batailles Les garnisons anglo-gasconnes, hordes de feu Envahissent la province du Languedoc. L'exaspération du peuple naît des ravages commis par les hommes d'armes Qui extorquent, taxent, incendient et rançonnent jusqu'aux plus miséreux L'insurrection prend alors place dans la barbarie ambiante Au son des trompettes, bannières déployées, ouvertes au vent Climat pernicieux, détresse contagieuse, mais les âmes s'engaillardissent Les villageois s'arment et préparent la défense de leur Terre L'élan patriotique contre et domine, on ordonne et on assassine Les colonnes armées, forment les bataillons comme un seul homme Pour résister aux vils assaillants, pour faire jaillir l'honneur et le sang Mais les Tuchins, subiront l'effet du temps et les foudres de la rancœur Affaiblis par les forces d'hommes d'armes trop nombreux Les patriotes pendus hauts et courts, ébouillantés vifs, torturés Laissant dans les yeux et dans les cœurs les regrets, la noirceur Façonnant l'Histoire d'Oc et l'ordre des sombres temps à venir La repentance en ces temps ne sera jamais chose suffisante Et la révolte, qui n'atteindra jamais la révolution Se terminera dans le sang et les larmes.
3.
Saurimonde, modèle de perfidie, atroce et pernicieuse Fée, femme sauvage ou bien démone Sévissant du nord au sud, D’Hautpoul en passant par Lastours. Présentée comme un bel enfant aux cheveux d’or et bouclés Aux yeux bleus et à la bouche rosée Qui se fait croire abandonnée, au bord d’une fontaine, Ou au détour d’un bois Appelant d'une douce voix De sibyllines paroles et de sanglots feints Une âme charitable qui voudrait bien l’adopter Tantôt c’est un brave garçon qui emporte l’enfant sous sa cape La déposant sur les genoux de sa vieille mère La priant d’élever la jeune orpheline Entends le désespoir des hommes, vois le désespoir des hommes. D’autres fois, c’est une bonne jeune fille Jurant qu’elle ne se séparera jamais De ce frère que la providence lui a donné Qui se laisse abuser de la perfide. Entends le désespoir des hommes, vois la détresse des hommes. Elle se nourrit du désespoir des hommes, de la détresse des hommes. Troubadour, prends garde ! À ne point rencontrer la Saurimonde. Selon qu’elle pleure ou qu'elle rit Tu finiras démuni Troubadour, prends garde ! À ne point rencontrer la Saurimonde. Perfide, démone, infâme Saurimonde Femme, démone, infâme Saurimonde Elle t'éloignera de toute clairvoyance, Elle te brisera, voué à l'errance Elle te videra de toute substance, Elle te laissera choir dans l'indifférence (x2) Car l’enfant monstre fini toujours par grandir (x2) Et devient alors la femme du berger (x2) Qui se retrouve avoir contracté mariage avec le Diable Ou bien encore, il endoctrine la vierge qui l’a adopté, L‘obligeant à vouer son avenir à l‘enfer Nous pourrons dire que de ces légendes Dont personne n’a jamais tiré leçon Peuvent s’appliquer les règles, aux hommes d’aujourd‘hui. Car les pièges des démones Telles les pires ménorragies, continueront d’affluer Pour des siècles et des siècles.
4.
Terres parsemées de lieux encore vierges et intacts Resplendissants terroirs purs et puissants Façonnés par Mère Nature et non par la main de l'homme Ces glorieux paysages transportent les plus vigoureux d'entre nous Dans l'immense désir de toujours te protéger Loin des feux et du sang des villes maudites D'où résonne ardemment la pourriture décadente Notre foi et notre engagement se tient au cœur de tes montagnes Et l'écho de nos chants belliqueux s'étend toujours plus loin De par la cité des vents jusqu'aux confins d'Aorlhac Les bannières héraldiques proclament le retour à ton rayonnant passé Ces glorieux paysages transportent les plus vigoureux d'entre nous Dans l'immense désir de toujours te protéger Tes contes et tes légendes toujours devront être perpétués Car les écrits des anciens ont forgé notre identité Au creux de tes pierres volcaniques résident nos plus purs secrets Animés par la croix cléchée, érigée comme notre perpétuel étendard Nos trésors à jamais gardés par nos sentinelles éternellement dressées.
5.
Bandit redouté commettant vols et agressions Monstre exécrable enveloppé d'une aura meurtrière Pillant les villes de Laqueuille et d'Herment De Saint-Sauves autant que de Bourg-Lastic Terreur de la région semant trouble et chaos Homme robuste à la stature puissante Aux jarrets d'aciers et aux mains d'étrangleur Pour arriver avec hardiesse jusqu'aux proies de ses larcins Il employait avec malice... De terribles roublardises, souvent pris de boisson, Saoul, il cherchait querelles et rixes Envoyé au cachot puis au bagne, le costaud ne reculait devant aucune exaction Au point que les habitants des montagnes jusqu'aux plaines de la Limagne Prenaient jambes à leur cou en voyant le criminel aux yeux sanglants Les parages baignants dans les sordides exploits du vil Mornac Tournées de beuveries, vols qualifiés, strangulations, homicides, rudoiements, cumulant des années de bagne et de travaux forcés, rien n’arrêtait la déraison qui le possédait. Bandit redouté commettant vols et agressions Monstre exécrable enveloppé d'une aura meurtrière Pillant les villes de Laqueuille et d'Herment De Saint-Sauves autant que de Bourg-Lastic Envoyé au cachot puis au bagne, le costaud ne reculait devant aucune exaction Au point que les habitants des montagnes jusqu'aux plaines de la Limagne Prenaient jambes à leur cou en voyant le criminel aux yeux sanglants Les parages baignants dans les sordides exploits du vil Mornac Son flair redoutable le fit même abuser de la confiance d'une jeune demoiselle Qui, la porte de sa demeure entrebâillée, se vit prise au gosier par l'animal Battue et étranglée et ce pour quelques pièces d'or, dort… La dépouille de la pauvre infortunée, fut retrouvée près d'un rivage Ne pouvant contenir sa folie, et laissant de nombreux indices derrière lui Les regards et soupçons se portèrent alors à juste titre sur le tueur Et Mornac fut transféré dans une maison de force Puis désigné plus tard comme aliéné mental à l'asile de Léhon Où, devenu fou et sénile, il décèdera laissant derrière lui 68 ans de décadence.
6.
Le Mandrin dont tu vois le déplorable reste Qui termina ses jours par une mort funeste Des gardes redoutés, des villes la terreur Par des faits inouïs signala sa valeur Déguisant ses desseins sous le nom de vengeance. Deux ans en plaine paix il ravagea la France Dans ses incursions, ami des habitants, Taxa d'autorité les caisses de traitants. Lui seul à la justice arrachant ses victimes Il ouvrit les prisons et décida des crimes. Quoiqu'en nombre inégal, sans se déconcerter, Aux troupes de son prince il osa résister Il fut pris sans pouvoir signaler son courage. D'un œil sec et tranquille il vit son triste sort. Fameux par ses forfaits, il fut grand par sa mort. Monté sur la potence, il regardait la France, Il y vit ses compagnons, à l'ombre d'un buisson. (x2) Compagnons de misère, allez dire à sa mère, Qu'elle ne le reverra plus, Il est un enfant… Vous m'entendez ? Il est un enfant, qu’elle ne reverra plus Il est un enfant, vous m’entendez ? Il est un enfant, un enfant perdu !
7.
Saint-Géraud, abbaye autrefois si puissante Patrimoine de nos contrées forgé à travers les batailles sanglantes Lorsque les protestants incendièrent l'église Laissant disparaître grand nombre de tes abbatiaux vestiges La plupart de tes reliques ont succombé A cette triste cavalcade ensanglantée Saint-Géraud, abbaye autrefois si puissante Patrimoine de nos contrées forgé à travers les batailles sanglantes D'aujourd'hui il ne reste que quelques pierres, quelques noms Vestige des temps passés, ton aura nous rappelle à cet abandon. En ta verte serpentine, réside une lourde légende Qui parle de la mort et de ceux qu'elle vient prendre Car tandis que de par le porche abbatial Certaines nuits les fantômes avancent d'un pas martial Le domaine ressent comme le souffle d'un vent glacial. Saint-Géraud, abbaye autrefois si puissante Patrimoine de nos contrées forgé à travers les batailles sanglantes D'aujourd'hui il ne reste que quelques pierres, quelques noms Vestige des temps passés, ton aura nous rappelle à cet abandon. Lorsque les protestants incendièrent l'église Laissant disparaître grand nombre de tes abbatiaux vestiges Le temps, figé, laisse se répandre une ombre abyssale Cette sinistre marche que l'on nomme la Procession des trépassés Un homme se crut assez fort pour la défier. Tombant sur son propre spectre, ses sens vacillèrent dans l'oubli Et à l'aube de cette longue nuit, il en perdit aussitôt la vie. De ces histoires séculaires et ces échos régionaux Se nourrissent les âmes curieuses et les érudits ancestraux. Saint-Géraud, abbaye autrefois si puissante Patrimoine de nos contrées forgé à travers les batailles sanglantes
8.
Sant Flor, capitale fière et prestigieuse de la Haute-Auvergne De tes ruelles froide glacées par les vents On pouvait entendre les litanies et les odes chantées aux braves Et voir les longs cortèges menés de la cathédrale jusqu'au pont vieux De l'aube mordorée jusqu'aux nuits aux accents les plus noirs À celles et ceux qui choisissaient de vivre cloîtrés à tout jamais L'unique mission résidait à incanter des prières protectrices Âpre et solitaire vie pour le bien commun des habitants Il s'échappait de ces misérables chaumières placées à l'entrée de la ville Les invocations de ces reclus afin de protéger le peuple contre guerres et maladies D'où seuls les fenestrons permettaient d'apporter pain et bois On apercevait alors des faciès ravagés de rides profondes Desquels s’amassaient massivement les poussières du temps et de l'ennui Ces bonnes gens faisaient malgré cette aversion l'objet d'une intense vénération Car disait-on c'est à ce prix-là, que l'on attirait la protection Du ciel sur nos contrées pour éviter misères et pillages Une vie de reclus De ces longs sillons vers l’éternel isolement Précédaient toujours ces vives prédications En l'honneur des courageux qui s'étaient abandonnés à pareille infortune
9.
Toi qui as les poings sur les hanches, Toi qui as une voix de clairon Aujourd’hui appelle appelle à pleins poumons, Ô bonne muse. Tu es la muse des pauvres gueux, Ta face est noire de fumée Tes yeux sentent la fusillade, Tu es une fleur de barricade, Tu es la Vénus. Tu que siás arderosa e nusa, Tu qu'as sus leis ancas tei ponhs Tu qu'as una votz de cleron, Uei sòna sòna a plens parmons, Ò bòna musa. Siás la musa dei paurei gus, Ta cara es negra de fumada Teis uelhs senton la fusilhada, Siás una flor de barricada, Siás la Venús. Dei mòrts de fam siás la mestressa, D'aquelei qu'an ges de camiá Lei sensa pan, lei sensa liech, Lei gus que van sensa soliers, An tei careças. Des meurt-de-faim tu es la maîtresse, De ceux qui n’ont pas de chemise Les gueux qui vont sans souliers, Les sans-pain, les sans-lit Ont tes caresses Mais les autres te font roter, Les gros parvenus et leurs familles Les ennemis des pauvres gens, car ton nom, toi, Ô sainte fille, est Liberté. Ô Liberté comme tu es belle, Tes yeux brillent comme des éclairs Et tu croises, libre de tout mal, Tes bras forts comme des haches Sur tes mamelles. Et tu croises, libre de tout mal, Tes bras forts comme des haches Mais ensuite tu dis des mots rauques, Toi plus douce que les étoiles Et tu nous troubles, ô ma belle, Quand nous baisons, fermant les paupières Tes pieds nus. Toi qui es puissante et rude, Toi qui brilles dans les rayons Toi qui as une voix de clairon, Aujourd’hui appelle, Appelle à pleins poumons L’heure est venue. Ò Libertat coma siás bela, Teis uelhs brilhan coma d'ulhauç E croses, liures de tot mau, Tei braç fòrts coma de destraus Sus tei mamèlas. Mai puei, perfés diés de mòts raucs, Tu pus doça que leis estelas E nos treboles ò ma bela, Quand baisam clinant lei parpèlas Tei pès descauç. Tu que siás poderosa e ruda, Tu que luses dins lei raions Tu qu'as una vòtz de cleron, Uei sòna sòna a plens parmons L'ora es venguda.
10.

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released March 2, 2018

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Aorlhac Aurillac, France

Aorlhac turns to the past as medieval as modern, on its Occitan roots, evoking the history of the south of France extending to the north of Italy and Spain. Occitan is not only a language but a whole culture that they mostly satisfy in French; they position themselves as witnesses respectful of the heritage of their ancestors. ... more

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